Compagnie Noire des Malandrins de Sinople - PEC
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Compagnie Noire des Malandrins de Sinople - PEC
Background :
La ville, ou du moins ce qu'il en restait, n'était plus très loin. A chaque pas, la campagne semblait s'éteindre un peu plus. La verdure des collines alentours n'était déjà plus qu'un souvenir, les arbres se faisaient rabougris et torturés, sans feuilles, et les grives et autres merles semblaient éviter la zone, laissant le contrôle des airs aux corneilles et autres oiseaux de mauvais augure. Toute végétation semblait empreinte de la corruption laissée par le souffle putride de la comète, à moins que cette déchéance ne date déjà d'avant la chute.
Le camp avait été dressé dans ce lieu, mais il n'était que temporaire. Quelques tentes, un feu central. Les quartiers de viande séchée grillaient contre celui-ci, recouverts d'une épaisse couche de vin, épices et aromates pour tenter de leur donner un peu de goût, et le picrate passait de main en main pour étancher les soifs. Les mines étaient réjouies, les langues déliées, et le moral très bon. Contrairement aux autres bandes mercenaires, ils n'avaient pas fortifié ce lieu.
La décision avait été prise, leur véritable camp serait établi directement dans les faubourgs de la vieille ville, au milieu des ruines. Ces lieux convenaient parfaitement à cette bande hétéroclite. Tous ses compagnons étaient comme lui, des gens brisés par le destin, mais qui ne sauraient pourtant s'y plier, des gens rejetés de tous, mais accueillis ici.
Aucune Compagnie n'avait daigné partager le feu, leur proposer un verre, voire même leur adresser la parole ou les regarder sinon avec un mélange de mépris et de condescendance. Mais cela leur allait très bien. En effet, ces compagnons n'étaient de bonne engeance que pour eux-mêmes. Exclus, ratés, parias, infirmes, aucune Compagnie mercenaire digne de ce nom n'oserait accepter la présence d'un seul d'entre eux. Pourtant, dans cette Compagnie, leur Compagnie, ils étaient des membres à part entière. Là où les autres ne voyaient que vilénie, infirmité, déchéance, ici, leur désir de survivre et de se rebeller contre leur destinée leur ouvrait en grand les portes. Leur chef ne dérogeait pas à la règle. Couché contre le tronc d'un arbre malade, le regard perdu dans les flammes du brasier, il se souvenait...
Que lui semblait loin sa jeunesse passée dans les vertes forêts d'Athel Loren ! Un lieu où le temps n'avait aucune de prise, son enfance et son adolescence passée à l'abri de tout, lui, l'orphelin de guerre, partagée entre de longues heures de chasse dans la forêt, les cours de ses aînés, la surveillance de l'orée de la forêt, son apprentissage de traqueur... et la rencontre avec son aimée, simple plébéienne dont la seule vue ne faisait qu'exhaler son bonheur . Il l'avait aimé dès le premier regard, ses longs cheveux d'or et ses yeux clairs avaient capturé son âme dès qu'il l'avait vu, et...
"Corbeau ? Corbeau ?"
Le retour à la réalité était brutal. Détournant les yeux des flammes, il se tourna vers son annaliste, Toubib.
- Hum, oui, Toubib ?
- Il est temps, Corbeau. Nous devons entrer dans la ville avant la tombée de la nuit pour rejoindre les ruines qu'a repéré Saumure.
- Faciles à défendre, j'espère ?
- Un ancien fortin, d'après ce qu'il a dit. Semblerait que ce soit abandonné depuis la chute. Une entrée, un corps de garde, un bâtiment principal avec un niveau en sous-sol.
- Bien, cela paraît prometteur. Des intrus ?
- Il ne semble pas. Le sol est en granit à cet endroit, donc normalement rien à craindre d'hommes-rats ou de peaux-vertes.
- Ça me plaît bien. Rassemble la troupe, il est grand temps de passer aux choses sérieuses.
Levant les yeux, il regarda au loin les remparts émiettés de la ville maudite. Mordheim... son destin se trouvait là, bon ou mauvais, il ne le savait, mais une chose était sûre, il le combattrait...
WIP - j'en remettrai une demain au propre, là je me perds dans les coûts qui changent et les équipements en trop
La ville, ou du moins ce qu'il en restait, n'était plus très loin. A chaque pas, la campagne semblait s'éteindre un peu plus. La verdure des collines alentours n'était déjà plus qu'un souvenir, les arbres se faisaient rabougris et torturés, sans feuilles, et les grives et autres merles semblaient éviter la zone, laissant le contrôle des airs aux corneilles et autres oiseaux de mauvais augure. Toute végétation semblait empreinte de la corruption laissée par le souffle putride de la comète, à moins que cette déchéance ne date déjà d'avant la chute.
Le camp avait été dressé dans ce lieu, mais il n'était que temporaire. Quelques tentes, un feu central. Les quartiers de viande séchée grillaient contre celui-ci, recouverts d'une épaisse couche de vin, épices et aromates pour tenter de leur donner un peu de goût, et le picrate passait de main en main pour étancher les soifs. Les mines étaient réjouies, les langues déliées, et le moral très bon. Contrairement aux autres bandes mercenaires, ils n'avaient pas fortifié ce lieu.
La décision avait été prise, leur véritable camp serait établi directement dans les faubourgs de la vieille ville, au milieu des ruines. Ces lieux convenaient parfaitement à cette bande hétéroclite. Tous ses compagnons étaient comme lui, des gens brisés par le destin, mais qui ne sauraient pourtant s'y plier, des gens rejetés de tous, mais accueillis ici.
Aucune Compagnie n'avait daigné partager le feu, leur proposer un verre, voire même leur adresser la parole ou les regarder sinon avec un mélange de mépris et de condescendance. Mais cela leur allait très bien. En effet, ces compagnons n'étaient de bonne engeance que pour eux-mêmes. Exclus, ratés, parias, infirmes, aucune Compagnie mercenaire digne de ce nom n'oserait accepter la présence d'un seul d'entre eux. Pourtant, dans cette Compagnie, leur Compagnie, ils étaient des membres à part entière. Là où les autres ne voyaient que vilénie, infirmité, déchéance, ici, leur désir de survivre et de se rebeller contre leur destinée leur ouvrait en grand les portes. Leur chef ne dérogeait pas à la règle. Couché contre le tronc d'un arbre malade, le regard perdu dans les flammes du brasier, il se souvenait...
Que lui semblait loin sa jeunesse passée dans les vertes forêts d'Athel Loren ! Un lieu où le temps n'avait aucune de prise, son enfance et son adolescence passée à l'abri de tout, lui, l'orphelin de guerre, partagée entre de longues heures de chasse dans la forêt, les cours de ses aînés, la surveillance de l'orée de la forêt, son apprentissage de traqueur... et la rencontre avec son aimée, simple plébéienne dont la seule vue ne faisait qu'exhaler son bonheur . Il l'avait aimé dès le premier regard, ses longs cheveux d'or et ses yeux clairs avaient capturé son âme dès qu'il l'avait vu, et...
"Corbeau ? Corbeau ?"
Le retour à la réalité était brutal. Détournant les yeux des flammes, il se tourna vers son annaliste, Toubib.
- Hum, oui, Toubib ?
- Il est temps, Corbeau. Nous devons entrer dans la ville avant la tombée de la nuit pour rejoindre les ruines qu'a repéré Saumure.
- Faciles à défendre, j'espère ?
- Un ancien fortin, d'après ce qu'il a dit. Semblerait que ce soit abandonné depuis la chute. Une entrée, un corps de garde, un bâtiment principal avec un niveau en sous-sol.
- Bien, cela paraît prometteur. Des intrus ?
- Il ne semble pas. Le sol est en granit à cet endroit, donc normalement rien à craindre d'hommes-rats ou de peaux-vertes.
- Ça me plaît bien. Rassemble la troupe, il est grand temps de passer aux choses sérieuses.
Levant les yeux, il regarda au loin les remparts émiettés de la ville maudite. Mordheim... son destin se trouvait là, bon ou mauvais, il ne le savait, mais une chose était sûre, il le combattrait...
Compagnie Noire des Malandrins de Sinople
WIP - j'en remettrai une demain au propre, là je me perds dans les coûts qui changent et les équipements en trop
PEC- Messages : 68
Date d'inscription : 03/11/2013
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